Dépressions, antidépresseurs, le guide, psychotropes et drogues des Prs Even et Debré vient de paraître.
Les abus d'internements psychiatriques
Le livre traite essentiellement des abus en matière de consommation de médicaments à vocations psychotrope en mettant l'accent sur le fait que la multiplication des dépressions plus ou moins profondes sont bel et bien liées à une évolution sociétale comme on dit de nos jours.
Je commencerai par une digression mais vous ne regretterez pas votre lecture car j'ai bien des choses à dire sur le sujet psychiatrie et ce livre est une excellente occasion d'aborder le sujet et éventuellement d'en faire un peu le tour.
Je n'ai jamais abordé ce sujet, l'occasion ne s'étant pas présentée encore. Il n'empêche que je suis très sensibilisé aux abus qui se pratiquent dans le domaine de la psychiatrie avec la problème des internements dits d'office ou à la demande de tiers, comme par exemple un membre de la famille.
Un cas typique d'abus
J'ai à gérer en ce moment le cas d'un particulier plus ou moins "psychotique" que sa soeur fait enfermer régulièrement dans un hôpital psychiatrique, fort peu républicain, car il est toujours dédié à la mère d'un certain Jésus...
Ces internements ne sont très souventz abusifs car dans le cas que j'ai en vue l'intéressé ne met en danger personne mais il y a derrière une sombre histoire d'intérêt à la fois psychopathologique, voire financier.
La soeur en question a pris le commande du compte bancaire de son frère depuis 5 ans environ. Dans la mesure où ce dernier n'a plus accès à la moindre information et qu'il lui faudrait payer près de 500 € pour obtenir copie des relevés de la période s'ils n'ont pas été conservé en version papier ou numérique, il est légitime de soupçonner un détournement.
La soeur en question est devenu psychologue et elle est inscrite comme experte auprès de la Cour d'Appel d'Aix en Provence et exerce en particulier dans le domaine familial. Cela a été pour elle une sorte de revanche sociale. Son frère l'a grandement aidée en s'occupant des couches culottes des deux gosses de cette femme et en leur torchant le cul tout en préparant leurs repas.
Le frère a mené une vie parisienne agitée au contact d'un milieu d'artistes avec lequel sa profession l'a rapproché et il a tendance à vivre à crédit d'où la décision de la soeur de solliciter sa mise sous tutelle. Solution qui ne résoudra rien car le problème c'est d'abord qu'il se nourrit mal et ne vit que d'oeufs de pâtes surtout et éventuellement de steack.
La soeur, sous prétexte que la consommation de cannabis est incompatible avec son traitement "psychotronique" le fait régulièrement interner ce qui vaut au patient des économies assez considérable. Il ne vit que d'une allocation adulte handicapé (près de 900 E mensuels). Seulement il y a un problème : elle a encouragé son fils à cultiver la plante interdite sur le balcon de l'oncle et elle se défonce elle-même. En d'autres termes, elle et son fils ont fait de l'argent sur le dos du frère et de l'oncle.
Toutes sortes d'indices me laissent à penser qu'elle a pu détourner de l'argent à son profit, car j'ai appris qu'étant parvenue à convaincre sa mère de venir habiter dans une maison qu'elle a acheté, une location sans bail ni reçu a fini par coûter plus de 500 € par mois à l'intéressée, qui a fini par décamper et se réfugier chez sa soeur après avoir lâché un petit appartement agréable en région parisienne.
J'instrumente de façon à ce que la victime récupère la maîtrise de son compte bancaire et que l'on puisse contrôler la gestion de sa soeur et la poursuivre en cas de vol. Mais ce n'est jamais chose simple...
Il n'y a jamais de bourreaux sans victimes consentantes
Le problème est qu'une telle emprise ne s'exerce jamais sans un relatif consentement des victimes. Le frère est la soeur sont issus d'une fratrie de 4 enfants dont ils sont les seuls survivants. j'ai appris que la soeur était la petite dernière qu'elle a été idolâtrée par le père et qu'elle a toujours mené le frère, plus âgé à la baguette.
Cette femme, fort peu liante et assez imbue de sa personne, n'a rien de vraiment charismatique et il n'est pas étonnant que la cinquantaine quasiment venue, elle n'ai jamais eu une vie sentimentale reluisante. Elle m'a détesté dès que nous nous sommes causé pour la première fois. Apprenant sa qualité de "psy" je l'ai questionnée sur le DSM-IV ou V et comme elle en pince pour cette imposture caractérisée, elle a immédiatement compris que je l'avais rangée dans la catégorie des "psys" charlatans. Les "psys" peuvent être utiles, comme l'ont été les curés à une époque, mais il y a "psy" et "psys"...
Je pense qu'il entre dans la relation entre cette femme et son frère un élément relevant du sadisme. N'ayant pas vraiment la côte avec les mâles, elle s'en venge comme elle le peut et sur son frère d'abord sans l'aide duquel elle ne serait pas ce qu'elle est devenue...
Bien évidemment, elle se sert des infirmières pour tenir le frère sous haute surveillance et ces dernières ont collaboré à une infamie : elle auraient rapporté à la soeur qu'il était en crise lors de son dernier internement alors que c'est faux, et j'ai fait dire le contraire à l'une d'elle. Qui s'est empressée de me diffamer auprès du "psy" de l'établissement hospitalier qui a demandé à me rencontrer.
Il y a donc un contentieux entre la soeur, les infirmières et votre serviteur. Car la soeur a osé me donner des ordre sur la place publique afin de faire causer. Comme ennemis, je n'ai guère qu'une paire de particuliers (un tavernier et une vieille sorcière mêle tout qui incarne la culture picturale locale) que j'ai remis en place notamment par écrit mais ce genre d'interpellation est toujours excessivement désagréable.
Il est clair qu'au moindre dérapage et en tant qu'ancien expert, je témoignerai auprès de la Cour d'Appel des pratiques de la soeur, notamment en ce qui concerne sa propre addiction au cannabis sans parler de la façon dont elle a traité son aîné.
Examen du nouveau pavé du duo Even Debré
Les 32 premières pages tentent de cerner les types de maladies mentales réelles de pseudo troubles mentaux.
Jusqu'à la page 42, les auteurs s'efforcent de retracer l'histoire de la psychiatrie. Il en ressort qu'ils sont très réticents, comme je le suis moi-même à l'usage de drogues, sauf dans les cas où il faut pallier à la nécessité d'une contention physique. Pour les autres cas ils penchent en faveur des psychothérapies et éventuellement de la psychanalyse.
Je n'ai rien contre les psychothérapies. Elles peuvent être nécessaires mais elles ne peuvent pas donner grand chose chez des individus frustes, voire grossiers. La principale difficulté consiste à faire admettre a patient ses torts éventuels. Il s'agit là d'un autre problème celui de la bonne foi qui se complique lorsque des éléments plus ou moins délirants avec mauvaise saisie de la réalité intervienne.
J'en sais quelque chose avec mon "patient". Sa mère et moi nous efforçons de le soustraire au griffes de sa soeur et j'insiste pour qu'il déménage mais il l'envoie bouler.
Né au lendemain de la guerre, j'ai été en conflit ouvert avec mon père, un individu certes bien sous tout rapports, socialement parlant car il est devenu Maire d'un petit patelin et était estimé dans toute la région au point d'avoir eu plusieurs centaines de personnes (dont une majorité de personnalités politiques et administratives) à son enterrement. Mais voilà il fut d'une maladresse et d'une brutalité et il a fait de moi un révolté ce qui vaut toujours mieux qu'un dépressif.
J'ai vite réalisé que dans un tel cas de figure le salut réside dans la fuite. A partir du moment où j'ai décidé de devenir autonome en trouvant un travail (en librairie) le conflit n'avait plus lieu d'être.
Quelques mots sur le freudisme
On m'a donc mis entre les pattes de "psys" mais j'ai eu la chance d'éviter le pire en étant dirigé sur un futur psychanalyste de grand renom qui opérait à l'époque dans un dispensaire parisien (Jean Luc Donnet). Je n'en garde pas de mauvais souvenir : l'assurance maladie me payait le voyage et j'avais presque une journée pour flâner dans la capitale alors j'allais à des concerts, je visitais des monuments et je découvrais des ilots jardinesques aujourd'hui disparus.
Je me suis donc vivement intéressé à l'oeuvre de Freud et à tout ce que j'ai pu trouver en matière de psychologie générale et sexuelle en particulier puisque c'était l'époque où le fameux rapport Kinsey a donné naissance à toute une littérature notamment sous la forme de petits magazines très abordables financièrement. L'un d'eux apparu en 1972 existe toujours qui a évolué dans un sens purement "ludique" et très superficiel.
Mais bon je n'avais et n'ai jamais eu de "problème sexuels". Il n'existe de "problèmes" que lorsqu'on ne sait pas gérer certaines rubriques. or il se trouve que vu la somme d'information à prétention scientifique et aux vulgarisations auxquelles je me suis intéressées, avant tout par pure curiosité intellectuelle, je me suis trouvé à avoir en mains le maximum d'atout pour faire face à toute éventualité.
Parenthèse sur le complexe dit d'Oedipe
Concernant le freudisme, il est indéniable que la mécanique des passions, et celle des désirs sexuels en particulier est cause de bien des troubles mais de là à adhérer aux constructions d'un certain Sigmund, c'est une autre paire de manche. J'ai publié dans les années 90, un long article très fouillé mettant en cause la théorie élaborée à propos du fameux complexe d'Oedipe.
Il s'agit d'une pure fumisterie. A en croire Freud, un garçon doit pouvoir désirer sa mère et entrer en conflit avec le père pour évoluer correctement, de façon mature, c'est-à-dire devenir hétérosexuel. Or je constate, et la liste des hommes que l'on tient pour "grands", comporte au moins pour les temps reculés une forte proportion d'homos. Plus près de nous quand les philosophes de l'école allemande n'ont point manifesté de penchant "contre nature", il se sont montré très misogynes et à juste titre quoiqu'on en dise. Tout simplement parce que les femmes ne sont pas, du fait de leur constitution, prédisposées à s'intéresser à des choses abstraites comme la philo qui sont le lot des mâles, sous réserves d'être bien nés. c'est encore un autre problème, car à en juger par le niveau général ambiant, il s'est toujours agi d'exceptions...
Il est clair que Freud ne connaissait rien aux détails de la mythologie grecque ou plus exactement à ce qui se cache derrière l'histoire terminale celle d'un inceste. Il faut d'abord comprendre que tout commence avec Laoïs le père d'Oedipe. Mais Wikipedia va vous enduire en erreur en vous persuadant que Laïos aurait été maudit parce qu'il aurait violé Chrysippos son élève comme apprenti conducteur de char. Or Il est bien connu que Laïos dispute à Thamyris ou Minos l’honneur d’avoir « inventé » la pédérastie, une institution éducative et "initiatique" assez typique je crois des castes guerrières, car les Gaulois nos ancêtres étaient, à cet égard pire que les grecs. Alors quand les cons de machos de la terrasse se disent "gaulois", je ris sous cape.
J'ai donc conclu, en accord avec un certain Bernard Sergent qu'en dernière analyse, la punition de Laïos, annoncée par l’oracle de Delphes, pourrait bien n’être que le fruit d’une confusion (occultée) entre deux phases réputés distinctes, l’une militaire et «homosexuelle», l’autre civique et matrimoniale.
Freud et sa psychanalyse : poubelle ! J'en prends et j'en laisse ! Il est très caractéristique d'avoir à constater qu'alors que l'Eglise catholique devrait s'être ligué contre le "pansexualisme" freudien, elle n'a que Freud et son Oedipe à se mettre sous la dents quand il s'agit encore et toujours de criminaliser plus ou moins les "homos", espèce particulièrement répandue dans les rangs de ses clercs car il ne s'agit que très rarement de "pédophilie".
J'entends marquer des réserves au sujet de l'oeuvre de Freud et je trouve imprudent de la part des auteurs évoqués d'avoir célébré la psychanalyse comme ils l'ont fait.
Analyse, je veux bien mais je crois que moyennant un certain niveau de culture et d'honnêteté, on peut se faire sa propre analyse soi-même. Enfin quoiqu'il en soit, le fait de décrypter ou plutôt de disséquer le genre de littérature dont on parle a aiguiser bien au delà de ce que l'on peu imaginer mon sens critique. C'est en définitive ce qui m'a mené le plus loin. Autant dire que je ne donne pas cher du genre de psychologie qui se pratique actuellement.
Le problème est qu'à l'époque de mon enfance, en cas de problème c'était toujours les gosses qui étaient fautifs et jamais les parents n'avaient à rendre de comptes. Depuis on a fait des progrès mais des progrès qui donnent, comme toujours, des abus en sens inverse et c'est ce dont, très probablement, la sœur du particulier évoqué plus haut tire ses principaux subsides.
Concernant l'homosexualité, puisque çà a été un grand problème chez Freud, il n'y a pas à chercher d'explication. Il faut, le cas échéant, faire avec. La psychanalyse a failli sur ce point en partant du principe que baiser une femme serait nécessaire pour être pleinement homme, ce qui reste à prouver. La religion a au moins été claire sur ce sujet, du moins en ce qui concerne celles qui sont fondées sur une Genèse où Eve nous est présentée comme l'interlocutrice privilégié d'un méchant serpent. Mais reste à déterminer si Yahvé n'a pas été un simple chef de bande des Elohims, le mots étant un pluriel. Il y a deux versions, la version "extra terrestre" et une version théologique où il s'agirait d'Anges agissant en groupes. Je ne sais pas, la seule chose que je sache c'est qu'à présent les religions commencent à nous emmerder sérieusement avec leurs obsessions de cul tandis qu'elles ne font rien pour raviver la solidarité et la convivialité vraie qui manque si cruellement. Sauf quand il s'agit d'accepter sans discernement des migrants dont bon nombre ne sont pas si miséreux qu'on le dit et tandis que certains arrivent avec l'idée de nous planter un jour ou l'autre un couteau dans le dos.
Si vous souhaitez trucidez Freud, vous avez à votre disposition le pavé de Michel Onfray. Voir l'image ci-dessus. J'apprends qu'il nous est rescapé d'un AVC survenu en avril. Il s'est avisé, un peu tard, qu'il lui faut éviter de descendre trop souvent à sa cave pour en remonter les excellents crus que lui procurent ses copieux droits d'auteur et se mettre au régime. Mais çà ne suffit pas ! A sa place je m'intéresserai aux bilans du C.E.I.A et aux remèdes qui vont avec. J'en reparlerai sans doute d'ici quelques semaines.
Suicide et psychiatrie
Je reviens au livre. Les auteurs développent page 44 à 48, le fait que l'on dispose de fort peu de données statistiques sur les suicides. Le sujet est manifestement occulté et il n'a pas retenu l'attention des rédacteurs du DSM-5.
Il est donné dans les annexes un tableau de chiffres pour la France qui quoique peut fiables et certainement en dessous de la vérité montre une chose évidente. Entre la partie nord et la partie sud on observe des différence du simple au double. La Bretagne battrait le record avec envrion 25 cas pour 100 000 habitants alors qu'il tombe à 10 pour la Corse, pays resté très communautaire. Enfin il est de moitié pour le Sud-est. On y reviendra !
Le DSM-5 Bible de la psychiatrie
Sur 10 pages les auteurs font la démonstration de l'inconsistance de ce manuel conçu pour placer très haut les repère de la normalité afin de faire vendre un maximum de médocs. Ce manuel est un foutoir.
D'après l'expert qui a examiné mon "patient", il serait, psychotique, schizo et bipolaire, rien que cela ! Les symptômes de la schizophrénie les plus fréquents sont une altération du processus sensoriel (hallucination) et du fonctionnement de la pensée (idées de référence, délire). Je n'ai jamais constaté d'hallucinations. Des délires oui mais tout dépend du degré nécessaire. Ah certes il rêve parfois d'un carrière artistique dont il ne possède visiblement pas les moyens et le prend très mal lorsqu'on le contrarie mais je vois tellement ici de gens qui se vexent quand on néglige de les prendre au sérieux. Bipolaires, on l'est tous un peu...
Notez qu'un "psy" m'avait classé hébéphrène catatonique, tout ça parce que je n'avais rien à lui dire l'ayant rangé dans la catégorie des cons bêtes, méchants et indécrottables. Avec ces gens là on a tout intérêt à garder le silence... Bon enfin ma "catatonie" ne m'a pas empêché de décorer mon géniteur de deux yeux au beurre noir alors qu'il m'avait un peu trop chié dans les bottes.
Les DMS sont de simples descriptions laborieuses qui ont tendu à multiplier les troubles. En fait les troubles oscillent entre deux tendances extrêmes, la dépression qui peut aller jusqu'à la véritable catatonie et la violence réactive qui peut mener à l'auto destruction. Or on va voir et c'est là l'important que les causes de l'immense majorité des troubles observés sont à la fois circonstancielles et extérieures de sorte qu'aucune médication n'est susceptible d'en venir à bout. Il s'agit d'abord d'analyser les situations et de prendre conscience de nos frustrations et la vie que l'on mène et le monde comme il va sont bien conçus pour les multiplier à outrance.
Sans aller jusqu'à la violence, la meilleure tactique c'est la réaction : s'il n'y a pas moyen de changer les conditions, il faut confondre et éventuellement jeter en pâture publique les escrocs et les fouteurs de merde ! Internet correctement utilisé peut constituer une excellente thérapeutique pour garder la tête hors de l'eau, encore faut-il commence par s'abstenir d'aller raconter sa vie sur Face de Bouc.
Neuro-psychosciences : comment fonctionne le cerveau
Page 63 à 115 les auteurs s'efforcent d'élucider la physiologie cérébrale et les influx nerveux (électriques en l'occurence) tout en évoquant les neuromédiateurs.
Je crois que vous pouvez bien faire l'économie de ce chapitre puisqu'au bout du compte, Even et Debré nous démontre de façon irrécusable qu'on ne sait pas grand chose, autant dire rien du tout. Que les vertus attribuées à la dopamine et à la sérotonine sont un mythe. reste l'histamine, glutamate et Gaba. L'histamine me rappelant quelque chose.
L'histamine ça me fait penser à une école de recherche américaine, le Princeton Brain Bio center initié par Carl Pfeiffer.
Voir l'ouvrage ci-contre co signé par Pierre Gonthier.
Je crois que c'est opérant mais difficile à mettre en oeuvre.
Sauf que MM Even et Debré sont obtus et on jugé les médecines alternatives, vitamines et Cie comme étant inéfficaces. Mais enfin nul n'est parfait en ce bas monde !
Vu que la psychiatrie fonctionne sur des mythes, je me demande bien à quoi peut servir la division sur les médicaments vu que le déchet est considérable. Mais enfin, si dans votre entourage, et c'est probable, vous avez des connaissances qui sont abonnés à des médocs "psychotronique" elle pourra vous être utile.
Je garde ça en plus de Vidal mais je n'en ferai pas grand choses.
Les dépressions et leurs causes
Page 117 à 187. Une première partie jusqu'à la page 132 est consacré à l'examen de ce que l'on entend par dépression vu que le chose se confond avec des algies et ou la fatigue chronique.
Le chapitre concernant les causes des dépressions, voilà le chapitre à ne pas manquer. Je vous conseille même de vous procurer le livre et éventuellement de l'emprunter rien que pour ce chapitre.
La dépression dans l'histoire
Page 147 à 187 les auteurs ont examine le phénomène dépressif depuis le XVIIème siècle et font des constatations qui pour moi tombent sous le sens. Je n'ai pas été surpris. A savoir qu'au période les plus noires de faim et de misère on n'a pas observé l'épidémie apparue juste après les Trente glorieuses. J'ai un souvenir très précis de cette période puisque j'ai assisté à la reconstruction de toute la partie neuve de ma ville natale. Je peux bien dire que ça a été une période d'espoir. On croyait en la science. Certes j'ai eu assez vite des doutes au sujet de ses prétentions mais il y a eu des avancées. Mai 68 est certes une libération qui a très vite fort mal tourné mais il est très clair que les auteurs ont bien pointé le doigt sur les véritables causes.
Après les Trente glorieuses on est entré dans les Trente déprimantes et elles pourraient bien dure un demi siècle voir plus.
Je vous recommande particulièrement la lecture du chapitre sur les causes sociétales de la dépression typiquement française. C'était un état des lieux vraiment catastrophique et entr'autres détails, l'apparition d'un monde virtuel purement numérique est devenu un facteur aggravant.
La dépression des femmes : une thèse putassière
Page 187. Je n'ai guère apprécié ce chapitre auquel je trouve un aspect trop galant, c'est-à-dire très lèche cul. A en juger par l'excitation médiatique des féministes hard de service style me Too et balance ton porc, je ne suis pas convaincu qu'il y ait plus de femmes qui dépriment que d'hommes. Ces derniers ont tendance à cacher leurs maux et c'est un domaine où il est difficile de faire des observations statistiques fiables. les pratiques en matière de consommation de médocs ne veulent rien dire. La seule chose sûre c'est que depuis mon poste d'observation, je vois une majorité d'hommes qui sont complètement éteints. Cela ne suffit pas pour les déclarer dépressifs mais quand les auteurs affirment en gras que la cause de dépression des femmes c'est les hommes.
Enfin si tant est que ce soit le cas, c'est l'inverse qui est à craindre et le phénomène a bel et bien débuté quoique de manière silencieuse.
Conclusion
Comme je l'ai indiqué je ne ferai pas de commentaires sur la divisions analysant les médicaments (page 191) et suivantes sur 200 pages.
C'est sans doute la partie la plus importante pour ceux qui sont concernés par la nécessité d'un traitement et les auteurs ne donne qu'un conseil sensé : n'utiliser qu'une molécule à la fois. c'est bien la moindre des choses mais la règle c'est 2 à 3 médocs quand ce n'est pas plus encore. Mais il n'y a guère que quelques petits chapitres qui peuvent m'intéresser ponctuellement.
En médecine, la question la plus importante à mes yeux c'est l'énergétique et je ne m'intéresse guère qu'aux moyen d'entretenir ou de récupérer un minimum de tonus. je ne pense pas que je puisse découvrir quelque chose de plus horrible que tout ce que je sais déjà sur les hommes et leur comportement. Certes ça ne peut que s'aggraver mais il faut vivre eu jour le jour.
Le livre semble bénéficier d'un accueil favorable, il est vrai qu'une fois de plus les auteurs ont volé au secours de la victoire comme dans le cas des statines. On sait depuis longtemps que sans sa méga consommation de "psychotroniques" la France ne serait pas ce qu'elle est devenue. Mais quant à voir paraître des analyses plus fines comme celle que je viens de tenter, il faudra sans doute courir plus ou moins en vain.