Le procès de l'affaire Schaller doit reprendre cette semaine ou la semaine prochaine.
Rue89 vient de publier 3 articles qui changent la donne en ce sens que pour la première fois un média a enfin décider de commencer à enquêter sérieusement et cela a plusieurs effets.
Premièrement, mon hypothèse du mécanisme d'escroquerie à l'assurance se trouve confirmé. Comme je l'avais deviné Viviane Schaller a bien forcé le résultat de l'Elisa pour obtenir le remboursement du Western Blot mais on apprend qu'elle a produit un échange d'emails avec Mérieux qui aurait convenu que sa démarche de forçage était cohérente. On apprend également que Mérieux, en 2011 a modifié son test et ajouté des marqueurs mais que cette amélioration n'a pas été jugée suffisante par l'intéressée et que les échanges avec Mérieux ont fini par bloquer.
Telles que les choses sont présentées dans l'article, on croît comprendre que le forçage des résultats concerne l'ancien test qu'il serait donc antérieur à son évolution . Or d'après les citations incluses dans une note antérieure je découvre que le forçage aurait persisté avec le nouveau test ! La minutie de la série des 3 articles contrastent donc favorablement avec ce que l'on était habitué à lire jusqu'à présent mais on est loin du degré de précision auquel on est en droit d'aspirer. Tout simplement parce que les journalistes n'ont pas les compétences requises et en droit et en médecine pour commenter des affaires aussi sensibles.
Des détails nouveaux apparaissent, c'est un progrès mais les journalistes ne possédant pas le niveau de discernement requis, ils contribuent à dispenser des images fausses et il faut pouvoir confronter plusieurs sources pour reconstituer tant bien que mal ou plutôt mal que bien les faits.
Le professeur Jaulhac campe sur ses positions de et d’une certaine manière l’affaire se complique en nécessitant de nouveaux commentaires.
Je donnerai 3 liens vers ces articles datant du 16 septembre et qui sont tout à fait nouveaux quand à la teneur mais à propos duquel je suis bien conscient que s’ils marquent un progrès dans la qualité de l’information, leur contenu restera de toute façon inassimilable pour l’immense majorité des lecteurs.
J’ajoute également que je ne suis absolument pas convaincu de la validité du protocole de référence en vigueur même si je suis d’accord pour dire et en fait pour redire que de toutes évidence certains acteurs, médecins ou pas, ont trop tendance à voir la maladie de Lyme où elle n’est pas.
J’ai du reste cité au moins un cas où il s’agissait d’un problème purement postural et qui a été confirmé par des thérapeutes qualifiés. J’en connais d’autres ou des soit-disant spécialistes de Lyme se sont focalisés en vain sur leur "bête noire". Concernant certaines « maladies émergentes » il peut s’agir d’un effet d'une borréliose chronique mais rien n’est jamais certain car entre la pollution due aux métaux lourds, celle des additifs des vaccins (aluminium, mercure) sans parler des problèmes de dysbioses intestinales et d’un nombre considérable de facteurs multiples et divers, il est impossible d'adhérer au genre de discours consister à voir une borréliose derrière la moindre des fibromyalgies.
Je rappelle, car il me semble avoir eu l'occasion de le dire, que je ne suis pas partie prenante quand à l'action de certains sites associatifs qui sème la panique. Les problèmes de santé publique permettent à quantité de gens qui sans cela n'existeraient pas de se donner l'illusion d'oeuvrer pour le bien mais quand on observe le contenu de la plupart de ces sites on s'aperçoit qu'ils noient le visiteur sous un flot de données complètement inextricables. Or je pose comme principe que ce qui se conçoit clairement doit s'énoncer de même. S'il faut à une personne informée comme je le suis passer des heures à démêler une véritable logorrhée de données et s'armer d'une bonne dose d'aspirine c'est qu'un tel site ne vaut rien et qu'il est l'oeuvre de gens qui veulent surtout se donner en spectacle !
Ma position est une position moyenne entre le déni officiel de chronicité et la pratique de certains charlatans (et il y a des médecins parmi eux) qui se sont fait une spécialité d’exploiter le créneau constitué par la panique engendrée par les alertes à propos de la maladie de Lyme. Je profite de l’occasion pour signaler que la pollution au métaux lourds si elle existe bien, est un moyen commode de gagner beaucoup d’argent avec la perfusion de certains produits à raison de 150 € de l’heure par patient et quand on possède les locaux suffisants pour en traiter une demi douzaine voir plus à la fois, ça devient excessivement lucratif. On peut vivre très confortablement avec ce genre d’industrie et passer la moitié de son temps à voyager en courant les colloques et les stages.
De mon côté, un biologiste rattaché à un groupe de laboratoires alsacien est intervenu pour me demander d’éviter de discriminer les tests généralement utilisés en soulignant que le test de dépistage (Elisa) est suffisant et qu’on ne saurait passer au Wester Blot s’il est négatif et que dans ce cas plutôt que de faire un WB, il conviendrait de recourir à un autre test primaire de dépistage. I
Il est vrai que le climat de conspirationisme qui règne autour de certaines questions médicales constitue une gêne pour les biologistes qui sont confrontés à des appels de gens paniqués. D’un autre côté, l’immense majorité des patients n’ayant pas les repères minimaux pour juger ils sont aisément manipulables non seulement par les charlatans et les profiteurs plus ou moins « alternatifs » mais qu'on ne peut pas leur demander de croire sur parole les détenteurs officiels de l'autorité. Il est également vrai qu’on ne fait pas grand-chose pour les inciter à acquérir un minimum de culture médicale nécessaire à l'obtention d'un minimum de discernement tant il est plus aisé d’user d’une position d’autorité mandarinale. Et enfin il faut bien reconnaître en contrepartie que la question se pose de savoir si les patients sont vraiment éducables, ce qui est encore un autre problème.
Force est de constater que la majorité des patients ne veulent pas savoir et l’on observe deux attitudes contradictoires. Il y a d’un côté les patients qui s’en remettent aveuglement aux postulats de la médecine académique (officielle) et de l’autre ceux qui cherchent des solutions alternatives. Mais ces derniers ne sont pas mieux lotis car (et c’est valable dans tous les domaines y compris la politique pour n’en citer qu’un), ces personnes attendent surtout qu’on abonde dans le sens de leurs idées préconçues.
Mon article à propos le négationisme en vigueur contre le Sida en tant que maladie virale, m’a valu, sur un forum des insultes. Or je ne fréquente pas et n’intervient pas dans les forums. Je me borne, le cas échéant à faire un renvoi vers mon blog, sans commentaire. Ainsi dans le cas visé c’est un inconnu qui a reproduit un post de ce blog de sorte que n’étant pas l’auteur de cette intervention, je ne risquais pas de répondre aux insultes.
Je tiens donc à préciser une fois de plus que je tiens pour nul et non avenu ce qui se dit sur les forums, je ne fais d’exception que pour les interventions du « Pr Petzouille » ancien visiteur médical, malheureusement elles sont noyées dans un flot de discours inintéressants. J’en profite pour rappeler qu’il est pratiquement inutiles de me fournir des adresses de vidéo. Non seulement il faut souvent se farcir 20 secondes de pub pour bonnes femmes qui sont à vomir mais en plus on perd beaucoup de temps et on risque de se faire embobiner. Je ne considère que les textes qui permettent un zapping rapide, et éventuellement des retour en arrière.
Concernant l’intervention du biologiste, il m’a été confirmé que je n’ai pas dit de bêtises.
Cependant, je ne suis pas en mesure de trancher le débat entre les ELISA (à visée quantitative) à et les WB avec leurs bandes spécifiques. Je le pourrai à condition d'y consacrer du temps mais cela ne serivirait à rien pour les raisons susdites et qui relèvent d'une problème d'incommunicabilité.
Ma position est la suivante : on a le droit de ne pas faire confiance à l’ELISA de Mérieux et d’exiger un WB de All Diag mais c’est à la condition de le payer de sa poche (40,50 €) si l’ELISA est négatif et de s’en remettre à a clinique d’une part et l’interprétation du biologiste pour le WB.
Mon interlocuteur soutient que les faux négatifs avec le Mérieux sont rares et que dans ce cas, il faut recourir à un test de dépistage équivalent. A l’évidence çà se discute mais on est bien d’accord sur le fait que l’interprétation d’un WB est délicate.
En ce qui me concerne, je ne donnerai plus la liste des labos faisant le test allemand non pour complaire à l’intervention que je viens de relater mais pour de toutes autres raisons.
Les conditions pour obtenir cette liste étaient les suivantes : on devait s’engager moralement à me tenir au courant des résultats et à m'indiquer un minimum de données cliniques. Il s'agissait pour moi de m'instruire et de réunir des données pour me faire une opinion sur ce fameuse histoire du déni de chronicité.
Je note par ailleurs qu’on me pose des questions tellement vagues que je n’y puis répondre. Or quand je demande un n° de téléphone pour pouvoir questionner la personne, neuf fois sur dix je n’ai plus de nouvelles. J’observe d’autre part que lorsque j’arrive à la conclusion que tel interlocuteur fait fausse route en cherchant son salut dans un choix de compléments alimentaires et que j’indique une orientation qui ne cadre pas avec les idées préconçues du demandeur, on s’efforce de contourner mon avis et de revenir à la charge.
Soyons clairs je ne demande à personne de prendre pour argent comptant ce que j’avance mais si on daigne me questionner ça implique un minimum de confiance voir d’humilité. Je ne suis pas un distributeur de renseignement presse bouton et si j'étant pas tenu d'assumer la misère du monde, je n'aspire pas à perdre mon temps.
Pour résumer mon propos, chercher à aider les gens en les orientant de façon correcte, ça ne m’intéresse que si cela me fourni l’occasion d’apprendre quelque chose et d’acquérir un minimum d’expérience. A une ou deux exceptions près je n’ai jamais eu de nouvelles des gens à qui j’ai fourni des adresses de labo. Donc à présent j’ai décidé que je ne diffuserai plus de liste.
Mon premier cas de Lyme m’a été envoyé par mon ostéopathe qui m’a demandé de fournir à un de ses patients du magnésium ionique qui l’a amélioré. Notez qu’il avait été diagnostiqué comme fibromyalgique. Son médecin lui avait fait faire un Elisa qui est revenu négatif. Je l’ai interrogé et j’ai pu dater ce qui ressemble à une poussée d’arthrite de Lyme. L’argent colloïdal l’aggravait. Constatant des signes de vide de Yin, j’ai conseillé une formule chinoise en lui demandant de la faire avaliser par son médecin acupuncteur, il ne l’a pas fait. La formule n’a pas agi.
Sur mes conseils il s'est adressé aux spécialistes de l’hôpital de Larchet à Nice dans un service très spécialisé de maladies tropicales. Le verdict est revenu négatif. Or il était convenu que l’intéressé devait réclamer le résultat des examens à son généraliste afin que je puisse voir le dossier ne serait que pour savoir comment travaillent les spécialistes. Comme le généraliste est un peu sec, le patient l’a fuit et je me suis retrouvé comme un con.
Le patient est un religieux, j’aurais pu m’attendre à une attitude plus responsable et plus cohérente, si ce n’est tout simplement loyale. Je ne peux pas lui en vouloir et à vrai dire je me sens pas tenu de compatir envers les gens qui ne font pas un minimum d'effort. Il est exclu que j’encourage des attitudes de fuite.
Autre détail : cette personne souffrait de migraines on lui a conseiller le cobalt en oligoélément. Il m’a demandé de lui en faire ce qui me pose un problème de mise en œuvre au niveau des électrodes car il n’existe pas de barre de cobalt seulement des sortes de cristaux. J’ai donc conseillé de recourir à des Oligosols à titre d’essai. Comme ce n’est pas remboursé les choses en sont restées là.
Mon attitude est parfaitement désintéressée, je n'aspire pas à vendre quoique ce soit mais il faut malgré tout un minimum d'intérêt pour agir.
Dans ces conditions, j’abandonne et ne veut plus m’exposer à ce genre de situation.
J'aimerais faire un long commentaire des 3 articles avec citation mais je vais résumer mon propos. Comprenne qui pourra !
En résumé
Sur la question de l'opportunité d'un Western Blot, j'ai exposé mon point de vue. Je précise qu'il n'a jamais été dans mon intention de substituer à l'interprétation du biologiste un avis. Un labo qui a suffisamment de demandes pour faire lui-même des WB doit avoir un biologiste qualifié pour une interprétation correcte. Quelque soit la marque du test on doit ce conformer à l'avis de ce dernier.
Concernant la thèse de l'escroquerie à l'assurance, il est confirmé que Schaller a forcé les résultats de l'ELISA comment a t-elle procédé techniquement? C'est ce que j'aimerais savoir et qui me demeure une énigme. Je ne vois pas du reste comment on peut faire dire à un test automatisé ce qu'il n'est pas en mesure de dire. Donc de ce point de vue le délit d'escroquerie parait constitué étant précisé que le forçage des résultats a persisté après l'enrichissement du test de Mérieux.
Mais voilà qu'elle objecte que Mérieux l'aurait soutenue dans sa pratique. Il faudrait savoir ce que cela signifie techniquement parlant et avoir les détails. Est-ce que les débats du procès à venir nous renseigneront ? J'en doute parce que dans ce domaine les journalistes français sont nuls. Ceux qui se prétendent qualifiés en médecine se rangent toujours plus ou moins du côté du manche. Rappelons qu'une avocate inepte avait soutenu que le test allemand serait interdit en France ce qui est faux. A la question de savoir s'il est plus performant, ses adversaires répondent que l'ajout de bandes spécifiques de certaines borrelias n'est qu'un argument mercantile pour se distinguer de la concurrence. Personnellement, je ne suis pas convaincu par ce qui me parait ressembler à une simple pirouette...
Ce qui me parait le crucial tient à ceci : on peut déjà discerner que la justice est plus ou moins dépassée par la complexité de l'affaire, ce qui explique les renvois et d'après le biologiste qui m'a contacté un nouveau renvoi n'est pas exclu. On préconise une solution qui en revient toujours à donner le dernier mot à des experts qui sont toujours plus ou moins autoproclamés. Je note à ce propos que puisque j'ai été moi même expert judiciaire je sais comment ça se passe. Quand on postule on vous demande des attestations de notoriété. Dans mon cas elle ne pouvait venir que d'une clientèle au yeux de qui j'ai semblé compétent. Il est vrai que j'ai publié mais qui peut être juge de ce dont il s'agissait puisque je ne suis pas passé par la voie d'une thèse universitaire estimant qu'il n'existait pas de "patron" qualifié dans le domaine.
Bref, pour que la justice puisse rendre des jugements éclairés il faudrait qu'elle soit elle-même dotée d'un talent de sur expertise. Or elle ne peut le manifester que dans le domaine du droit.
Voici où ce situe à mon avis le vrai problème : que vaut un soit disant consensus ayant donné lieu à un protocole qui s'imposerait comme "bonne pratique" ? Là encore on constate une fois de plus que les experts dominants font la pluie et le beau temps. Ce problème est à rapprocher de la liberté de prescription d'un médecin. Théoriquement elle reste entière, or en pratique des RMO (référence médicales obligatoires) qui sont dans certains cas parfaitement discutables sont imposées. Par qui ? Apparemment par l'Assurance Maladie mais elle ne peut pas être juge et partie c'est-à-dire décider de ce qui doit se faire en tant que "bonne pratique" car elle n'a aucune autorité pour cela or elle a intérêt à limiter les frais en raisons des déficits.
Bref, en droit la liberté de prescription demeure entière mais seulement en théorie parce qu'en pratique les médecins préfèrent tirer le parapluie et se plier aux protocoles et comme on s'est accoutumé à votre dans une société de plus en plus policière, une majorité de gens aspirent à ce que des règles de plus en plus contraignantes existent. Or ne peuvent les édicter que les experts qui sont en position dominantes et ils ne peuvent acquérir de position dominante qu'en publiant et comme les revues scientifiques sont plus ou mois la coupe des labos, on connait le résultat.
Notons que si le tribunal décidait que le protocole de consensus n'est pas valide pour l'excellente raison qu'il est l'objet d'une polémique qui ne se limite pas à l'affaire schaller, l'escroquerie à l'assurance sauterait, ce qui à mon sens n'est pas souhaitable car à partir du moment où le forçage des résultat a porté sur un ELISA modifié par Mérieux à la demande de Schaller, cette dernière n'avait qu'une solution mettre les WB à la charge des patients mais visiblement, elle n'a pas respecté les règles du jeu. J'espère qu'elle sera condamné mais ça ne réglera pas pour autant le problème de la polémique. On va encore crier au complot et on n'en sortira pas.
Concernant le compérage entre Schaller et Christophe le pharmacien inventeur du Tic Tox, une avocate soutient qu'il n'y a pas eu enrichissement personnel. Le pharmacien ne s'est certes pas enrichi en envoyant des clients au labo mais il est évident que si les partenaires ne se sont pas versés de commissions, il est néanmoins clair que confrontée à des cas prétendument positifs Schaller ne pouvait que renvoyer l'ascenseur à Christophe pour son Tic Tox. Chose extraordinaire on apprend que Schaller aurait rassemblé un tiers des sérologies de Lyme pratiquées en France et elle prétend l'avoir ignoré. Vous devinez ce que j'en pense...
J'ai la preuve que Schaller a incité des patients à refaire des analyses parfaitement inutiles notamment dans le cas du religieux évoqué plus haut. Je m'explique : le résultat indiquait une infection ancienne (cicatrice sérologique), il était inutile de refaire le test 15 jours ou un mois plus tard après traitement. La thèse de l'encryptage de la bactérie est pratique qui permet de suggérer qu'en faisant sortir le loup du bois par un assaut thérapeutique, on va pouvoir objectiver quelque chose. Or rien n'est moins sûr. La seule chose à faire c'est de tester des traitements. Dans ce cas de figure, l'argent colloïdal a aggravé et on n'a pas fait ce que j'ai préconisé pour calmer une éventuelle réaction de herx. Il y a bien donc bien eu incitation à la consommation de la part du labo mais pour ce qu'il en est du fond le patient n'ayant pas collaboré je ne suis pas plus avancé quant à l'élucidation du cas en cause et çà m'a lassé !
L'affaire est emblématique mais je tiens à redire que je ne partage ni la vue des conspirationnistes ni celles des chantres de la médecine officielle qui professent que les choses sont assez simples et que Lyme se soigne bien par des antibiotiques. Mais je ne suis pas dupe, les médecins qui se sont engouffré dans le créneau occasionné par un déni excessif en s'érigeant de fait en spécialistes sont, du moins pour ceux dont on m'a parlé, des profiteurs et des exploiteurs.
Je crois devoir souligner en définitive qu'il existe un moyen de juger de l'honnêteté d'un médecin c'est de considérer qu'un thérapeute qui n'hésite pas à vous faire faire des centaines de kilomètres en pratiquant des prix plus moins prohibitifs à toutes les chances d'être à la fois malhonnête et incompétents. Je pense que dans un cas de ce genre l'attitude correcte consiste à renvoyer le demander à son généraliste avec éventuellement la suggestion d'un protocole diagnostic et de n'accepter de se charger d'un cas que si le médecin local ne s'en sort pas.
Ces médecins qui tablent sur le fait que la plupart des généralistes sont dépassés et ne les aident pas pour détourner leur clientèle à leur profit exclusifs ont des chance d'êtres avant tout des truands. Les médecins se doivent une entraide non tarifée, ça n'est pas écrit noir sur blanc dans le serment d'Hippocrate mais ça tombe sous le sens et il ne faudrait pas oublier que la médecine s'apparente à un sacerdoce !
La médecine est une vocation avec ses servitudes et si on n'est pas d'accord avec cette vue des choses, il ne resterait qu'une chose à faire : fonctionnariser complètement cette branche car il est anormal que des chefs de cliniques puissent recevoir leur clientèle privée avec honoraires livres dans des lieux financés par l'argent public.